Cassini de la NASA est un vaisseau spatial robotisé qui a été envoyé pour étudier la planète Saturne, ses anneaux et ses lunes. Il s’agit d’un projet commun de la NASA, de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de l’Agence spatiale italienne (ASI), qui a été lancé le 15 octobre 1997.
En 1997, une ambitieuse mission internationale, dirigée par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, est lancée vers Saturne. L’objectif est de placer un vaisseau spatial autour de la planète et de faire atterrir la sonde de l’Agence spatiale européenne sur une lune du système solaire externe, ce qui n’a jamais été tenté auparavant. Mais c’est une mission qui a dû se battre pour arriver sur le pas de tir. Un budget serré, des menaces d’annulation et des frictions entre ce que veulent les scientifiques et ce que peuvent faire les ingénieurs ne sont que quelques-uns des obstacles qu’a dû surmonter une équipe internationale de scientifiques et d’ingénieurs de 27 pays.
Le projet est sans cesse contraint de faire des compromis, notamment en ce qui concerne la trajectoire de vol vers Saturne. Il faut d’abord voler vers le Soleil jusqu’à Vénus. Deux fois. Enfin, après un voyage de sept longues années, le destin de la mission dépend de ce qui se passe en trois heures. Le moteur principal de Cassini, rarement utilisé, s’allumera-t-il et ralentira-t-il suffisamment la sonde pour qu’elle soit capturée par la gravité de Saturne ? Ou bien la sonde sera-t-elle détruite alors qu’elle traverse une brèche dans les anneaux de Saturne ? Découvrez-le dans la première partie de Triumph at Saturn.
Ce film, qui retrace l’histoire de la mission Cassini de la NASA, est le dernier d’une série de documentaires intitulée « JPL and the Space Age » (Le JPL et l’ère spatiale). Ces films utilisent des images d’archives rares et des interviews d’ingénieurs et de scientifiques pionniers du Jet Propulsion Laboratory pour raconter l’histoire des premiers pas de l’humanité dans le cosmos. Crédit : Laboratoire de propulsion par réaction de la NASA
Série de vidéos sur le JPL et l’ère spatiale