La NASA a dévoilé un nouveau centre d’information sur la Terre à son siège social, offrant à la fois une exposition physique et une plateforme virtuelle qui démontrent comment les données de la NASA peuvent être utilisées pour faire face au changement climatique, aux défis environnementaux et à la gestion des catastrophes. S’appuyant sur six décennies de données de surveillance de la Terre, le centre servira à un large éventail d’utilisateurs, des pompiers aux agriculteurs, en passant par les acheteurs de maisons et les planificateurs de l’utilisation des sols, en les aidant à prendre des décisions en connaissance de cause. Le centre, créé en collaboration avec plusieurs partenaires gouvernementaux et industriels, ouvrira ses portes au public le 26 juin. Crédit : NASA
Présentation du nouveau Centre d’information sur la Terre de la NASA …
À la recherche d’une atmosphère autour d’une exoplanète rocheuse …
Et en préparation d’une livraison importante …
Quelques histoires à raconter – Cette semaine à la NASA !
Présentation du nouveau centre d’information sur la Terre
Le 21 juin, la NASA a organisé une cérémonie d’inauguration au siège de la NASA à Washington pour présenter le nouveau centre d’information sur la Terre de la NASA. Ce centre est à la fois un espace physique et une expérience virtuelle. Il montre comment les données des satellites de surveillance de la Terre et des instruments que nous mettons à la disposition des chercheurs et d’autres personnes peuvent contribuer à améliorer la vie sur Terre face aux catastrophes, aux défis environnementaux et au changement climatique. La NASA a créé le Centre d’information sur la Terre avec plusieurs agences partenaires. Pour en savoir plus, consultez le site climate.nasa.gov.
Ce concept d’artiste montre à quoi pourrait ressembler l’exoplanète rocheuse TRAPPIST-1 c, d’après de nouvelles recherches. TRAPPIST-1 c, la deuxième des sept planètes connues du système TRAPPIST-1, tourne autour de son étoile à une distance de 0,016 UA (environ 1,5 million de miles), effectuant un tour en seulement 2,42 jours terrestres. TRAPPIST-1 c est légèrement plus grande que la Terre, mais a à peu près la même densité, ce qui indique qu’elle doit avoir une composition rocheuse. La mesure par Webb de la lumière infrarouge moyenne de 15 microns émise par TRAPPIST-1 c suggère que la planète possède soit une surface rocheuse nue, soit une très fine atmosphère de dioxyde de carbone. Crédit : NASA, ESA, CSA, Joseph Olmsted (STScI), Sebastian Zieba (MPI-A), Laura Kreidberg (MPI-A)
Webb caractérise une exoplanète rocheuse
Une équipe internationale de chercheurs a utilisé le télescope spatial James Webb de la NASA pour calculer la quantité d’énergie thermique provenant de l’exoplanète TRAPPIST-1 c. Le résultat suggère que s’il y a une atmosphère autour de l’exoplanète rocheuse, elle est extrêmement mince. Ce résultat marque une nouvelle étape dans la détermination des planètes en orbite autour de petites naines rouges, comme l’étoile hôte du système TRAPPIST, qui peuvent entretenir l’atmosphère nécessaire à l’apparition de la vie telle que nous la connaissons.
Cette mosaïque de Bennu a été créée à partir des observations effectuées par la sonde OSIRIS-REx de la NASA, qui est restée à proximité de l’astéroïde pendant plus de deux ans. Crédit : NASA/Goddard/Université de l’Arizona
Un échantillon d’astéroïde de la mission OSIRIS-REx sera accueilli à Houston
Une nouvelle installation de conservation au Centre spatial Johnson de la NASA accueillera les échantillons de l’astéroïde Bennu qui seront ramenés sur Terre par la mission OSIRIS-REx de la NASA. Cette nouvelle installation permettra aux chercheurs de préserver, de protéger, de manipuler et d’examiner les échantillons de roches et de poussières – ou régolithe. Ces échantillons pourraient permettre de mieux comprendre le rôle qu’ont pu jouer d’anciens astéroïdes comme Bennu dans la formation des planètes et d’autres processus qui ont pu conduire à l’apparition de la vie sur Terre. La capsule de retour O-REx devrait atterrir dans le désert de l’Utah à la fin du mois de septembre.
Les astronautes de la mission STS-7/Challenger sont, de gauche à droite, au premier rang : Sally K. Ride (spécialiste de mission), Robert L. Crippen (commandant), Frederick H. Hauck (pilote) ; rangée arrière : John M. Fabian (à gauche) et Norman E. Thagard (spécialistes de mission). La mission STS-7 a permis de lancer dans l’espace le premier équipage de cinq personnes et la première femme astronaute américaine, le 18 juin 1983. Crédit : NASA
Il y a 40 ans : STS-7 et le vol de Sally Ride
Le 18 juin, la NASA a célébré le 40e anniversaire de la mort de Sally Ride, qui est devenue la première Américaine à aller dans l’espace. À cette date, en 1983, Sally Ride s’est rendue en orbite à bord de la navette spatiale Challenger dans le cadre de la mission STS-7, faisant partie du premier équipage de cinq personnes de la NASA. Cette mission de six jours a également été l’occasion de libérer et de récupérer pour la première fois un satellite à l’aide du bras robotique canadien, et de lancer deux autres satellites.
Voilà ce qui se passe cette semaine à la NASA !