Image du télescope spatial Hubble de la galaxie spirale UGC 12295, située à environ 192 millions d’années-lumière dans la constellation des Poissons. Elle est étudiée depuis qu’une supernova y a été détectée en 2015. Crédit : ESA/Hubble & ; NASA, A. Filippenko, J. Lyman
Deux équipes d’astronomes ont utilisé la caméra à grand champ 3 de Hubble pour étudier UGC 12295, une galaxie spirale dans les Poissons, suite à une supernova détectée en 2015. Alors que la première équipe a étudié les restes de la supernova pour comprendre l’évolution de la matière, la seconde a revisité les sites des supernovas précédentes pour étudier la nature de leurs systèmes hôtes.
La galaxie spirale UGC 12295 se prélasse tranquillement sur cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA. Cette galaxie se trouve à environ 192 millions d’années-lumière dans la constellation des Poissons. Vue de la Terre, elle est presque de face et présente une barre centrale brillante et des bras en spirale étroitement enroulés.
Bien qu’il apparaisse comme un îlot de tranquillité sur cette image, UGC 12295 a été le théâtre d’une explosion d’une violence inouïe – une supernova – qui a été détectée pour la première fois en 2015. Cette supernova a incité deux équipes d’astronomes à proposer des observations Hubble d’UGC 12295 qui permettraient de passer au crible les débris de cette vaste explosion stellaire.
Les supernovae sont la mort explosive d’étoiles massives et sont à l’origine de la formation de nombreux éléments présents sur Terre. La première équipe d’astronomes a utilisé la caméra à grand champ 3 (WFC3) de Hubble pour examiner les détritus laissés par la supernova afin de mieux comprendre l’évolution de la matière dans notre Univers.
La seconde équipe d’astronomes a également utilisé WFC3 pour explorer les conséquences de la supernova d’UGC 12295, mais leur enquête s’est concentrée sur le retour aux sites de certaines des supernovae proches les mieux étudiées. La vision fine de Hubble peut révéler des traces persistantes de ces événements énergétiques, ce qui permet de mieux comprendre la nature des systèmes qui hébergent les supernovae.